6 ennemis qui vous empêchent d’écrire un roman

Qu’est-ce qui vous demande d’écrire un roman aujourd’hui? En réalité, cela vient de ces 6 blocages les plus fréquents, que vous allez apprendre à neutraliser une bonne fois pour toutes. Il y en a donc forcément un qui vous concerne, surtout si vous n’avez encore jamais écrit un roman. J’ai décidé de mettre un nom sur ces blocages, pour vous aider à les détecter facilement, quand ils viendront vous embêter. Je sais que ça arrivera … Mais je vous propose aussi des solutions pour dépasser ces freins. Vous n’allez quand même pas vous laisser faire aussi facilement! Grâce à cet article, vous aurez vu venir vos ennemis à des kilomètres pour y être préparé (e). Pourquoi ne trouvez-vous jamais le temps pour vous lancer, ou n’avez-vous toujours pas confiance dans ce que vous faites? …

Découvrez tout de suite vos six ennemis à abattre pour apprendre à écrire vite et mieux.

Le mangeur de temps

Vous aimeriez écrire un roman et vous le feriez volontiers. Mais le mangeur de temps vous a convaincu(e) que c’était une perte de temps, et qu’il valait mieux vous consacrer à vos vraies priorités. D’accord, vous êtes très occupé(e) et/ou vous avez une famille à gérer. Mais qui n’est pas dans ce cas ? Ensuite, pourquoi devoir choisir ? Surtout quand on sait le temps qu’on perd à faire des choses inutiles ou énergivores… Et si vous pouviez récupérer ce temps pour le consacrer à l’écriture ?

Par exemple, pensez à toutes ces fois où vous êtes allé(e) faire vos courses un samedi, et que cela vous a pris 1h, entre le trajet, la bataille pour se garer et la file d’attente à la caisse. En y repensant, vous étiez pourtant disponible à un moment creux cette semaine : ça vous aurait alors pris 30 min. Vous souvenez-vous aussi de cette tâche que vous auriez pu boucler en 10 minutes, si vous n’aviez pas été perfectionniste ? Or, était-ce vraiment si important, au point d’y passer trois fois plus de temps ?

Ou encore, rappelez-vous quand vous avez essayé de travailler pendant 2h, alors que vos enfants faisaient du bruit à côté. Or, n’auriez-vous pas mieux fait d’alterner leur garde avec votre moitié, pour vous accorder mutuellement 1h vraiment productive ?

Le temps qu’on passe sur les réseaux sociaux est également chronophage. Alors qu’en réalité, on n’a pas besoin de lire ses notifications plusieurs fois par jour.

Et puis, avez-vous vraiment besoin de donner votre avis sur chaque produit ou service acheté ?

Réfléchissez donc à comment gagner de précieuses minutes au quotidien, ce que le mangeur de temps vous vole. 

La procrastination pour écrire un roman

This ennemie vous incite toujours à remettre à plus tard ce que vous êtes en train de faire. D’ailleurs, chaque fois que vous êtes plein (e) de bonne volonté, prêt (e) à franchir le cap vers vos bonnes résolutions pour écrire un roman, elle vous met sous le nez des activités tentantes, qui vont vous procurer un plaisir immédiate. Ou, vous y succombez presque entièrement, car elles ne vont vous demander aucun effort, contrairement à ce que vous êtes en train de faire.

Par exemple, pourquoi s’embêter à faire du sport ou un régime, qui vont prendre des mois pour obtenir des résultats? Et oui, ça ne se voit pas tout de suite dans le miroir. Alors que vous pouvez manger un bon gâteau, et en ressentir le goût, là tout de suite.

Ou encore, pourquoi vous mettre à écrire un roman qui vous prendra des mois… alors que vous pouvez regarder une série sur Netflix maintenant, sans le moindre effort, dans votre canapé. Eh, ne partez pas, je suis en train de vous parler !!

Et donc, le résultat? Vous reportez. En effet, il est plus facile d’être un consommateur, un spectateur passif qu’un acteur «actif», qui a le contrôle de sa propre vie. Ou, pour cela, il faut travailler. C’est sûr, c’est moins amusant… mais c’est beaucoup plus valorisant aussi.

Vous avez donc le choix entre vous donner les moyens d’atteindre votre rêve, ou attendre que les choses viennent à vous. Certains ont 80 ans aujourd’hui, et regrettent encore ce qu’ils n’ont pas fait… A ce propos, je vous conseille de lire mon article « vivre de sa passion », en particulier si vous êtes un (e) artiste. Il est important d’assumer qui on est et d’oser vivre son rêve.

Le rabat-joie

Parfois, vous vous mettez à écrire et rien ne vous vient. C’est la page blanche. Vous l’entendez vous répéter «pff, laisse tomber, si tu avais de l’imagination, ça se saurait …». Vous arrêtez. Autant aller rendre visite à votre «amie» La Procrastination, pour vous changer les idées. Ça a l’air sympa ce qu’elle fait. Et ça fonctionne. Vous revenez hyper détendu (e). Mais toujours rien! Le rabat-joie insiste encore «si ce n’est pas le bon moment pour ça, il ne faut pas se forcer». Vous repartez.

En fait, c’est un délit. Ce n’est ni une question de bon moment ni de manque d’inspiration. Si vous ne trouvez rien à dire après plusieurs tentatives, c’est sûrement que votre idée de départ est mauvaise, trop généraliste, ou que vous ne maîtrisez pas suffisamment votre sujet.

Par exemple, au lieu de décider d’écrire sur «les difficultés dans le monde du travail», un sujet assez vaste, préférez plutôt un sujet plus précis comme «le manque de parité dans le monde du travail» ou encore «les conflits entre collègues de bureau ». Vous pouvez ainsi vous documenter plus facilement sur ce thème particulier si besoin.

Au contraire, moins votre sujet sera précis, plus vous éparpillerez. En effet, quand on veut raconter trop de choses, on ne réussit à rien raconter du tout au final, car nos idées partent dans tous les sens. Il devient plus difficile de les organisateur. Il vaut mieux avoir un petit objectif réalisable, quitte à l’élargir ensuite avec d’autres idées.

Pour être inspiré (e), retrouvez aussi des sources d’inspiration qui fonctionnent pour vous, par exemple en piochant dans ces idées d’atelier d’écriture .

Le trou noir

Alors là, ce n’est vraiment pas de chance : vous avez eu une idée géniale à un moment donné, et vous vous êtes dit qu’il fallait absolument vous en rappeler pour ce soir, en rentrant chez vous. Mais vous ne l’avez pas notée. Puis le trou noir est passé vous voir et a absorbé cette idée. Dommage, trop tard. Et vous avez beau avoir cette idée sur le bout de la langue, rien n’y fait. Vous vous retrouvez à tourner en rond comme un poisson rouge dans un bocal. Elle est peut-être perdue à jamais pour écrire votre roman. Malheureusement, on ne peut rien faire contre le trou noir, après coup. Par contre, on peut quand même l’empêcher de nuire.

D’abord, vous pouvez commencer par vous habituer à travailler votre mémoire. Pour cela, je ne saurais que trop vous conseiller de lire régulièrement. Vous pouvez aussi faire une activité qui demande d’apprendre des textes par cœur, comme le chant ou le théâtre. Voici d’autres conseils dans un article sur le site reussite-personnelle.fr, pour travailler sa mémoire

Ensuite, si vous n’avez vraiment pas de mémoire, ou trop d’informations à stocker pour tout retenir (c’est souvent le cas), je vous conseille de préparer votre organisation. Ayez toujours à disposition un agenda, un calendrier, un dictaphone, ou un smartphone… Peu importe la méthode, faites en sorte de pouvoir noter vos idées au moment où elles arrivent. (Ne prenez pas le stylo qui ne marche pas, ce serait bête !) Vous pouvez aussi avoir prévu un classement, par thème ou par ordre alphabétique, pour mieux les retrouver.

Le meilleur remède contre le trou noir, c’est l’anticipation.

La peur d’écrire un roman

La peur est une sacrée ennemie et peut vite devenir paralysante pour écrire un roman si vous n’y mettez pas un terme. Car elle vous fait croire que vous êtes un(e) raté(e) en écriture, une imposture. Elle vous fait aussi douter sur votre style, vous empêche de montrer vos écrits à votre entourage… Comme si vous redoutiez, en fait, un jugement qui vous serait fatal.

Or, personne n’a un tel pouvoir de juger que vous êtes nul(le), pas même un écrivain chevronné. D’abord, parce que l’écriture est un art, lequel est subjectif, comme les goûts et les couleurs. Or, personne ne peut avoir une émotion, des goûts ou des envies supérieures aux vôtres. Ensuite, ce n’est pas parce que vous débutez en écriture que vous avez moins de vécu ou de choses à raconter. Donc, vous n’avez rien à perdre à vous lancer.

D’ailleurs, si vous avez l’occasion de poster un jour dans un groupe Facebook ou d’assister à un atelier d’écriture, vous verrez que leur but n’est pas de juger, mais d’apporter des remarques constructives sur un travail. Ceux qui critiquent gratuitement sont souvent des « grosses têtes ». Leur avis n’a pas de valeur, et ils sont rapidement recadrés, que ce soit par les administrateurs (sur internet) ou les animateurs (en atelier). Généralement, les gens sont plus bienveillants qu’on ne l’imagine. Prendre le risque de se confronter à la critique est un exercice courageux, et personne ne vous blâmera pour ça, au contraire. Il n’y a aucune raison d’avoir peur.

C’est en faisant lire vos écrits que vous aurez un avis extérieur. Cela vous permettra de mieux cerner vos points forts et lacunes pour vous améliorer. C’est ainsi que vous prendrez confiance en vous. 

Le déni

Enfin, le déni est le contraire de la peur. Car il vous fait croire que vous n’avez besoin de conseils de personne si vous savez déjà bien écrire ou que c’est à votre lecteur de s’adapter à votre écrit, sur le fond ou la forme. Or, c’est une erreur.

D’ailleurs, le résultat, c’est que votre roman stagne à la phase de relecture : vous ne savez pas quoi améliorer. Et c’est normal, car il est difficile d’être objectif sur ce qu’on écrit. Même un professionnel a besoin d’avis.

Or, si vous demandez un avis sur les réseaux sociaux, il y aura forcément des points à améliorer. Mais si cet avis est constructif, et surtout si plusieurs personnes vous disent la même chose, il vaut mieux le prendre en considération, plutôt que de faire l’autruche. Votre écrit n’en sera que meilleur. Par exemple, si on vous dit qu’on ne comprend pas tel passage, ou qu’il y a trop de descriptions, changez-le. Bon, il y a des exceptions. En effet, si vous faites lire un roman d’horreur avec des passages très gores à des gens qui n’aiment pas ce style, il y a un peu de chances qu’ils soient objectifs en vous conseillant de les retirer. Les avis doivent venir de lecteurs concernés par votre genre.

De même, je vous recommande de soigner un minimum votre orthographe. Le milieu littéraire cible forcément des personnes qui y prêtent attention. Si vous connaissez vos lacunes, demandez à quelqu’un de vous corriger, ou investissez dans un logiciel. Car c’est à vous de vous adapter à votre lecteur. Des fautes à tous les mots rendent la lecture fatigante, même pour un avis. Il est difficile d’y faire abstraction, en ne jugeant que le fond.


Réussir à écrire un roman : en conclusion

Pour réussir à écrire un roman, il faut d’abord récupérer du temps pour écrire. C’est largement à votre portée. Ne remettez plus à plus tard, car c’est la solution de facilité ! Soyez patient(e) : vous finirez par voir les résultats de vos efforts. Egalement, n’oubliez pas que vous pouvez déclencher votre inspiration, qui vient rarement comme par enchantement, comme on pourrait le croire. 

Ces prétextes, nous les avons tous utilisés un jour, avant de réaliser qu’on pouvait le faire, nous aussi ! Si vous voulez écrire un roman, bannissez tous ces ennemis de votre vocabulaire.

Quand vous vous lancerez, notez bien toutes vos idées, n’ayez pas peur de vous confronter aux avis, et enfin, n’oubliez jamais de vous remettre en question, même si vous devenez un écrivain connu(e).

Et vous, quel est votre pire ennemi pour écrire un roman ?

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